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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 16:04

En raison de l'importance du dossier il sera publié en 8 volets

 

Trois témoins
En soutien de l’appelant : trois témoins.

 

http://1.bp.blogspot.com/-9C8UKqy_C7g/UQJf1feNMDI/AAAAAAAAKJI/S1AObcitWMg/s1600/DVD+Qui+a+tué+Mohamed+al-Dura.jpg Journaliste, Esther Schapira a réalisé, en 2002, Drei Kugeln und ein totes Kind (en français : Trois balles et un enfant mort), commercialisé sous les titres Three bullets and a dead child, et Qui a tué Mohamed al-Dura ?, en interrogeant chaque partie, et à une époque où elle « ne s’interrogeait pas sur l’authenticité des images ». Elle concluait que le garçon avait été plus vraisemblablement tué par les Palestiniens que par les Israéliens. Elle a été surprise par le refus de Charles Enderlin de lui communiquer ses rushes - France 2 et ARD font partie d’un « réseau européen » qui d’ordinaire coopère. Au « lieu de soutien », elle a « reçu des menaces ». Son documentaire est diffusé en 2002 par la chaine allemande ARD. Esther Schapira raconte comment Philippe Karsenty a pris contact avec elle, dès 2002, et comment il est alors allé à Francfort pour visionner ses rushes de longues heures durant. Une phrase importante qui abonde dans le sens de l’appelant et que ses avocats rappelleront dans leur plaidoirie pour prouver son enquête sérieuse, et sa prise de conscience des incohérences et contradictions du reportage de France 2 dès 2002.
 
Après avoir visionné les rushes de France 2 lors de l’audience de 2007, Esther Schapira réalise en 2009 Das Kind, Der Tod, und Die Wahrheit (The Child, the Death, and the Truth, L’enfant, la mort et la vérité), documentaire « composé aux deux tiers à partir de ses rushes » de 2002. Elle tient à rectifier deux « erreurs graves » de Charles Enderlin dans son livre Un enfant est mort : elle rappelle s’être rendue à Gaza, et que ses documentaires ont été vendus hors d’Allemagne : le premier à neuf pays, le second à cinq pays.
 
Expert médical et chirurgien notamment de guerre, le Dr Patrick Bloch précise qu’un enfant touché par balles « ne bouge plus, par un phénomène de choc traumatique, dans un état de sidération », à la différence de l’enfant filmé mobile. Dans ces situations-là, il « existe toujours des sorties des projectiles atteignant les membres », sauf la tête et le thorax où les projectiles peuvent rester. Et les dégâts de balles à haute vélocité – projection de chair et écoulement de sang – sont impressionnants, alors que le reportage ne montre aucun de ces dommages. Ainsi, si l’artère fémorale est touchée par une de ces balles - ce que le père a déclaré -, le sang s’écoule à « 300-600 ml/minutes, soit une perte de 4,5 litres de sang. En dix minutes, on est vidé de son sang ». Or le père est censé être resté sur place pendant une vingtaine de minutes avant qu’une ambulance arrive pour le récupérer.
 
Représentant le ministère public, esprit vif servi par une formulation concise, Jean-François Cormaille de Valbray, interroge ce médecin-expert sur une petite tache rouge qu’il affirme discerner sur l’abdomen de Jamal al-Dura. Hésitant, le médecin les observe, puis remarque, après réflexion que c’est probablement une petite tâche apparue au développement, mais que cela ne peut être une tache de sang.
 

Philippe Karsenty

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 15:50

En raison de l'importance du dossier il sera publié en 8 volets

 

http://3.bp.blogspot.com/-885ik2AZCss/UQJg_okd3RI/AAAAAAAAKKY/QyADbFnZ_04/s1600/Un+cycliste+passe+paisiblement.jpg Philippe Karsenty poursuit en montrant qu’au carrefour de Netzarim, ce 30 septembre 2000, on tournait plusieurs fausses scènes de guerre avec des Palestiniens anonymes. Dissèque ces saynètes jouées et présentées comme incidents authentiques révélateurs de tensions. Liste des incohérences de ce célèbre reportage. Détaille les invraisemblances : pas de traces de sang sur le trottoir, sur les vêtements ou sur le mur, peu d’impacts de balles sur ce mur pour une fusillade d’armes automatiques qui aurait duré 45 minutes, etc. Souligne les contradictions entre les versions de Charles Enderlin et de Talal Abu Rahma, qui a « choisi le journalisme pour défendre la cause palestinienne », selon ses propres termes rapportés dans Le Matin du Sahara du 2 avril 2001.
 
Au terme d’une démonstration d’environ une heure et demie, interrompue par un bref rappel contextuel de Charles Enderlin, Philippe Karsenty conclut avec une citation extraite d’un de ses deux textes incriminés : « Charles Enderlin se trompe, et du même coup nous trompe ».

 

http://3.bp.blogspot.com/-R3vh1I909HU/UQJcm1DtgeI/AAAAAAAAKH4/P6oE3HZqvNg/s1600/Al+dura+mort+coude+levé.JPG Pendant ce quasi-cours d’analyse des images, Charles Enderlin ne conteste rien. Quand il s’y risque une fois, il est vite démenti par les images qui défilent ou des arrêts sur images. Lorsque Philippe Karsenty cite une déclaration du caméraman Talal Abu Rahma - « Les Israéliens ont tiré sans discontinuer sur l’enfant pendant 45 minutes » -, Charles Enderlin hoche négativement la tête, puis réfute : « Ce n’est pas vrai ». « Regardons alors ces images ! », invite l’appelant. Que voit-on ? Le caméraman de France 2 répéter plusieurs fois : « Les soldats israéliens ont visé l’enfant pendant 45 minutes ».
 
Parole aux plaignants. Charles Enderlin souligne combien il est un bon citoyen israélien, qu’il a été soldat dans l’armée israélienne, et ses enfants aussi. Sous-entendu : il n’a aucune raison de nuire à l’Etat d’Israël dont il est citoyen.
 
En quelques phrases rapides, il brosse le tableau de tensions liées à la visite d’Ariel Sharon sur « l’esplanade des mosquées » (mont du Temple, Nda). Certes, il se trouvait ce 30 septembre 2000 à Ramallah, et non à Gaza, mais il connaît les lieux, et fait confiance à Talal Abu Rahma qui, tout en filmant la scène controversée, lui a dit lors d’un appel téléphonique dramatique : « Je suis en train de filmer la mort d’un enfant ». Charles Enderlin n’explique pas comment son cameraman savait, de façon prémonitoire, que l’enfant, et non le père, allait mourir, alors qu’on ne voit aucune blessure sur l’enfant. Puis, il justifie les refus de communication de rushes à Nahum Shahaf, et évoque l’opacité de l’armée israélienne.
 
Le moindre doute l’a-t-il effleuré sur son cameraman ? Il a interrogé le Shin Bet sur Talal Abu Rahma qui « sort régulièrement de Gaza ». Et de reconnaitre que Talal Abu Raham "n'a plus sa carte de presse".
 
Après avoir cité le dictionnaire Littré pour se justifier d’avoir allégué à tort à Télérama avoir coupé les images de « l’agonie de Mohamed al-Dura », il convient « s’être trompé sur le mot agonie ».
 
Charles Enderlin et France Télévisions sont venus avec des DVD renfermant des films déjà montrés devant la Cour d'appel en 2008, essentiellement le reportage controversé et des extraits de journaux télévisés en 2000. Des films censés répondre aux questions soulevées par l’appelant.
 
Incroyable, mais vrai : des problèmes techniques empêchent longuement leur visionnage. Obligeamment, Philippe Karsenty prête ses hauts parleurs pour permettre une audition à un volume sonore normal.
 
Fait amusant : certaines images montrées par les plaignants ont déjà été décortiquées par Philippe Karsenty qui avait fait rire la salle en pointant des bizarreries.
 
Quant à l’image d’un enfant palestinien prise à la morgue ce 30 septembre 2000 et présentée par les plaignants comme étant celle de Mohamed al-Dura, Philippe Karsenty prouve, chronologie de la journée à l’appui, que les deux enfants sont différents.

 

Philippe Karsenty

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 15:42

En raison de l'importance du dossier il sera publié en 8 volets

 

http://3.bp.blogspot.com/-dhXg9zOXBs0/UQJe3Jcxe-I/AAAAAAAAKI4/w3NU3xJcsEc/s1600/Daniel+Pearl+al-Dura.jpg Après avoir rappelé ses fonctions politiques - maire-adjoint de Neuilly, porte-parole et responsable de la Politique étrangère du Parti Libéral Démocrate -, il replace l’affaire al Dura dans son contexte historique et insiste sur « l’impact planétaire des images » controversées : de Ben Laden les utilisant pour inciter des djihadistes à la haine jusqu’à Mohamed Merah assassinant pour « venger les enfants palestiniens », via la vidéo de l’égorgement du journaliste américain Juif Daniel Pearl dans laquelle est incrustée l’image des al-Dura.
 
« En 2002, comme pour beaucoup de monde, il me semblait totalement impensable que France 2, la télévision publique française ait diffusé un faux reportage, ou même qu’elle ait pu commettre la moindre erreur, surtout dans le cadre d’un reportage commenté par Charles Enderlin. C’est en France la voix du Proche-Orient. Ainsi, avant d’ouvrir une réunion avec la presse à l’ambassade de France en Israël, Dominique de Villepin a interrogé : « Qu’en pense Charles ? » Il faut rappeler la force du personnage Enderlin. C’est quelqu’un de très convaincant. Si j’osais, je dirais que c’est le Thierry Roland du Proche-Orient », indique Philippe Karsenty.
 
Et de rappeler les soutiens politiques dont bénéficie Charles Enderlin : Jacques Chirac, ancien Président de la République, Bertrand Delanoë, maire de Paris. « Et Shimon Peres », ajoute Charles Enderlin.
 
« En fait, je pense que Charles Enderlin est une victime. Victime de son caméraman qui lui a refilé des images douteuses. Victime de sa réputation qui l’a peut-être empêché de revenir sur son erreur initiale. Victime de ses amis, ou ceux qui se prétendent être ses amis, qui ont bâti autour de lui une muraille destinée à le protéger de la vérité », estime l’appelant.

 

http://1.bp.blogspot.com/-rxYG24h7too/UQJgjcl0Q0I/AAAAAAAAKJU/PX-BP3S5pEY/s1600/Landes+Carte+positions+Titres+français+GC.jpg Il décrit son implication progressive dans la polémique, au fil des rebondissements, de ses recherches personnelles et de l’activité de son agence.
 
Il démarre sa présentation en rappelant les principes de la Charte des antennes de France Télévisions (2) avant de montrer, extraits de JT à l’appui, les procédés de France 2 pour relater, à son avantage, les péripéties judiciaires de l’affaire.
 
Puis, il évoque l’interpellation de Rémy Pfimlin, alors candidat à la présidence de France Télévisions, par le sénateur Plancade, le 12 juillet 2010, au nom de la Charte du groupe audiovisuel public.
 
Comme en 2008, mais en début de sa démonstration, Philippe Karsenty prouve, images à l’appui, que France 2 avait aussi diffusé le 1er octobre 2000, comme fait réel une séquence mise en scène par des Gazaouis et, commentée par Charles Enderlin. Gêne du côté des intimés.

 

Philippe KARSENTY

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 15:24

En raison de l'importance du dossier il sera publié en 8 volets

 

http://1.bp.blogspot.com/-E4WrBuL0zjU/UQJdrN3xt7I/AAAAAAAAKIY/Hz-BiGXv6Lk/s1600/Philippe+Karsenty+C.JPG Dans deux textes électroniques de novembre 2004, Philippe Karsenty, directeur de l’agence de notation des médias Media-Ratings, qualifie en particulier d’« imposture médiatique », de « faux reportage », « pure fiction » et « supercherie » ce reportage controversé et exhorte aux licenciements de Charles Enderlin et d’Arlette Chabot, alors directrice de l’information de France 2.
 
Ceux-ci portent plainte contre lui pour diffamation.
 
Condamné le 19 octobre 2006 par le Tribunal de Grande instance de Paris, Philippe Karsenty interjette appel.
 
Après avoir demandé par un arrêt du 3 octobre 2007 les rushes du reportage à France 2 et les avoir visionnés, la Cour d'appel de Paris relaxe Philippe Karsenty, le 21 mai 2008, dans un arrêt tançant sévèrement les intimés.
 
Le 28 février 2012, la Cour de cassation casse ces deux arrêts pour raison de procédure : c'est au seul prévenu d'apporter la preuve de sa bonne foi.
 
Autrement composée, la Cour d’appel de Paris entend les parties ce 16 janvier 2013 afin de confirmer ou d’infirmer le jugement de première instance.
 

Saynètes de guerre jouée

http://1.bp.blogspot.com/-4yF5nQ0aUDU/UQJeTj1u7BI/AAAAAAAAKIo/4EhYvYtmJug/s1600/Maquette+entière+carrefour+Netzarim.JPG Le Président de la Cour donne la parole à Philippe Karsenty afin qu’il se présente.
 
Philippe Karsenty montre le matériel avec lequel il va présenter sa position : sa présentation Powerpoint composée de rushes d’agences de presse du 30 septembre 2000 et sa maquette du carrefour de Netzarim réalisée au centième.
 
Puis, il rectifie l’erreur factuelle du président de la Cour : il n’y avait qu’une seule « position israélienne » au carrefour de Netzarim.

 

Philippe Karsenty

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 14:39

En raison de l'importance du dossier il sera publié en 8 volets

 

http://3.bp.blogspot.com/-9bVeC253QbQ/UQJejdy_xyI/AAAAAAAAKIw/YHzSdBigMqo/s1600/photo.JPG A la différence de l'audience du 27 février 2008 aucun dirigeant de France Télévisions ne s'est déplacé.

 

Originalité : les débats, sauf les plaidoiries, sont relatés en direct  par JSS NEWS.
 
Avant le début de l’audience, Philippe Karsenty va serrer la main de Charles Enderlin, et il échange quelques mots avec lui.
 

Une affaire ancienne
Président de la Cour, Jacques Laylavoix rapelle les faits et la procédure judiciaire.
 
Feuilletant un document agrafé, il évoque curieusement « les positions israéliennes » au carrefour de Netzarim (bande de Gaza). Une expression inexacte figurant dans les décisions judiciaires, ainsi que dans les conclusions de Charles Enderlin et de France Télévisions. Tous les magistrats ont donc repris l’erreur des plaignants.

 

http://4.bp.blogspot.com/-pViwXDdjmls/UQJdSquo_2I/AAAAAAAAKII/49JxOr7NjTs/s1600/Landes+carte+bande+de+Gaza.jpg Or, dans le reportage du JT de France 2 du 30 septembre 2000 et aux images signées par le cameraman palestinien Talal Abu Rahma, Charles Enderlin déclare : « 15 heures. Tout vient de basculer près de l’implantation de Netzarim dans la bande de Gaza... Ici, Jamal et son fils Mohamed sont la cible de tirs venus de la position israélienne... Mohamed a 12 ans. Son père tente de le protéger... Il fait des signes... Mais une nouvelle rafale... Mohamed est mort et son père gravement blessé ».
 
L’image du « petit Mohamed » devient l’icône de l’Intifada II.

 

http://2.bp.blogspot.com/-GtgufPXVHbs/UQJdidklnEI/AAAAAAAAKIQ/YojxfxU5KoQ/s1600/Gérard+Huber+Contre-expertise+d'une+mise+en+scène.jpg Ce reportage suscite des doutes, et des enquêtes de Nahum Shahaf, physicien israélien, de Gérard Huber, psychanalyste, de Stéphane Juffa, du rédacteur en chef de l’agence de presse Mena (Metula News Agency), d’Esther Schapira, documentariste allemande, de Luc Rosenzweig, journaliste, de Richard Landes historien américain qui a forgé le néologisme Pallywood pour désigner l'industrie audiovisuelle palestinienne de propagande…
 
La polémique est alimentée par le long refus de France 2 de rendre publics les rushes du reportage, et les versions successives de Tahal Abu Rahma qui le 2 octobre 2000, affirme sous serment, au Centre palestinien des droits de l’homme : « L’enfant a été tué intentionnellement et de sang-froid par l’armée israélienne », puis se rétracte le 30 septembre 2002 dans un fax adressé à France 2 Jérusalem : « Je n’ai jamais dit à l’Organisation palestinienne des droits de l’homme à Gaza que les soldats israéliens avaient tué intentionnellement et en connaissance de cause Mohamed al-Dura et blessé son père ».
 
D’abord focalisé sur l’origine des tirs – israéliens ou palestiniens ? –, le questionnement vise rapidement l’authenticité des faits allégués.

 

Philippe Karsenty

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 12:50

Chers amis,
 
Je vous invite à écouter les réflexions très pertinentes d’Esther Schapira et de Georg Haffner (de la chaîne allemande ARD)
à la sortie de l’audience qui s’est déroulée le 16 janvier à la Cour d’appel de Paris
au cours de laquelle j’étais opposé à Charles Enderlin et à France 2 en cliquant ici (2 minutes et 30 secondes sous-titrées).
 
Voici le compte-rendu de cette audience qui permet de bien comprendre ce qui s’y est déroulé :
Devant la Cour appel, Philippe Karsenty revendique une stratégie de diffamation légitime dans la controverse "al-Dura"

En raison de l'importance du dossier il sera diffusé en 8 volets

 

Par Véronique Chemla VENDREDI 25 JANVIER 2013
http://3.bp.blogspot.com/-NpsE5FqfWNU/UQJcyBMdptI/AAAAAAAAKIA/zvEshFHZsv8/s1600/Al-Dura+mort.jpg

 

Directeur de Media-Ratings, maire-adjoint de Neuilly, porte-parole et responsable de la politique étrangère au sein du Parti Libéral Démocrate, Philippe Karsenty doit-il être relaxé ou condamné pour avoir sciemment diffamé France Télévisions et Charles Enderlin, correspondant de France 2 à Jérusalem, en qualifiant, en novembre 2004, notamment d’« imposture médiatique » le reportage controversé sur « la mort de Mohamed al-Dura » diffusé au JT de France 2 le 30 septembre 2000 ? Cette question a été au centre des débats devant la Cour d’appel de Paris le 16 janvier 2013.


Doutes croissants sur l’authenticité des faits allégués par ce reportage controversé ? Aura de Charles Enderlin lézardée ? Censure sur un sujet tabou ? Crainte de susciter l’ire procédurale des intimés ? Incompréhension des enjeux de "l’affaire al-Dura" ? Agacement à l’égard de Philippe Karsenty ? Froid hivernal rigoureux ? Questionnements à l'égard de Pallywood, Hezbollywood, Syriwood ou autres Arabwood ?

 

Malgré l’appel du SNJ (Syndicat national des journalistes) à assister à l’audience en signe de solidarité avec Charles Enderlin, peu de journalistes – aucun des médias communautaires - assistent aux plus de six heures de débats judiciaires : Daniel Bilalian et Vincent Nguyen de France 2, et Emilie Raffoul de Canal + (1).
 
Par contre, parmi la nombreuse assistance, citons Richard Prasquier, président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France).

 

 

Philippe Karsenty

 

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 21:05
Lors de la dernière guerre en Novembre 2012, Tsahal a infligé à Gaza une correction dont les Gazaoui se souviendront longtemps, toutefois le fait que Tshahal n'ait pas terminé son travail en éradiquant le Hamas autorise nos adversaires, qui raisonnent comme des orientaux qu'ils sont, à penser qu'Israël n'a pas été au boût de cette guerre par faiblesse, les manifestations des Gazaoui et des autres arabes sont sans appels, ils revendiquent la victoire.

 

Tant que nos dirigeants ne comprendront pas qu'il faut passer outre aux conseils des Occidentaux nous incitant chaque fois à cesser le combat par humanisme, nous nous retrouverons dans un état de guerre permanent.

 

Lors de la campagne électorale pour la 19 ème Knesset, les journaux nous donnaient l'assurance de la réélection de Benyamin NETANYAHOU, nombreux étaient les électeurs qui ne souhaitaient pas voter Likoud qui était leur parti naturel afin de punir Bibi de leur avoir ôté la victoire en n'allant pas jusqu'au boût.

 

Aujourd'hui au Mali, nous assistons à une guerre de la France contre les islamistes, alors que ceux-ci après de lourdes pertes de plusieurs centaines d'entre-eux, se sont réfugiés dans le nord Mali en zone montagneuse. Dans un silence assourdissant des médias, qui chantent les louanges de François HOLLANDE, lui tressant des couronnes de laurier, ce dernier en bon stratège continue la poursuite jusqu'à éradiquer totalement la menace, car il sait que si les combats cessent, les islamistes reviendront dès les soldats Français partis.

 

Israël doit prendre conscience que pour réussir dans le même combat il ne peut réussir sans le silence des médias puis leurs félicitations, il doit dans un premier temps partir à la reconquête d'une bonne image qu'il avait avant 1967, afin de ne pas perdre les guerres gagnées sur le terrain en raison de la détestation constatée.

 

Un ministère de la Hasbara (Communication) musclé serait nécessaire pour gérer ce handicap, nous avons la chance d'avoir au sein de la nouvelle Knesset de nombreux Députés issus du journalisme, lorsque l'un d'eux est la coqueluche des occidentaux, il faut lui confier ce poste qui doit être aussi important que le Ministère des Affaires étrangères, où celui de la Défense.

 

Les nombreux nouveaux élus qui le sont pour la première fois, au nombre de 49 doivent se roder à la Knesset avant de pouvoir d'obtenir des maroquins sauf si ils ne sont dans le registre de leurs compétences.


Ci-dessous, un rappel de la Torah par le Rav DYNOVISZ du temps du Roi David.


RESUME DU COURS : "Le roi de Amon (Jordanie d’aujourd’hui) est mort et son fils Hanoun règne à sa place. David se dit : je vais faire du Hessed à Hanoun fils de Nahash, car son père m’a fait du bien. David envoya ses plus grands serviteurs pour consoler le fils endeuillé." Lorsque, par crainte de Shaül, David avait fait passer sa famille de l’autre côté du Jourdain, le roi de Moab avait fait massacrer tous les siens.
Seul, un frère de David avait pu s’échapper et s’était réfugié chez le roi Nahash, qui l’avait protégé. David se sent redevable. Mais, quand ils virent cette marque de reconnaissance de David, les princes de Amon dirent à Hanoun que David devait être en train de préparer une attaque contre eux. Hanoun les crut et rasa la moitié de la barbe des envoyés de David, et déchira la moitié de leurs habits, en signe de mépris.
Dans la Torah il est écrit, au sujet de Amon et Moab, "tu ne feras pas la paix avec eux." C’est pourquoi, quand Nahash avait vu David commencer à devenir puissant, il avait protégé son frère pour assurer sa propre sécurité. D’autant plus que, à peine sur le trône, David attaqua certains peuples voisins. "Les Bnei Amon demandèrent les services de Syriens pour attaquer David.
Celui-ci appela Yoav et les hommes les plus forts de son armée. Mais l’armée d’Israël fut prise en étau et, de tous les côtés, les armées ennemies fondèrent sur elle. Il semblait sûr qu’Israël ne pouvait s’en sortir." La Torah dit de ne pas tendre la main à Amon et Moab. David voulut le faire quand même, et on en voit les conséquences désastreuses pour Israël.
"Yoav engagea les hostilités et les Syriens s’enfuirent. Bien qu’il ait été dans une situation impossible, Yoav parvint à avoir l’avantage. Quand ils virent que les Syriens s’étaient enfuis, les Bnei Amon s’en allèrent". Mais, au lieu de poursuivre l’ennemi et de l’éliminer, "Yoav revint à Jérusalem".
On voit ici clairement notre problème, en tant que Juifs, au-delà de toute appartenance politique : notre problème n’est pas de faire le mal, mais de savoir gérer nos qualités. Nous ne savons pas être durs quand il le faudrait, et c’est pourquoi le problème est toujours récurrent avec chacun de nos ennemis.
"L’armée de Yoav revint à Jérusalem. Les Syriens rassemblèrent à nouveau leurs forces." Car un oriental comprend notre bonté comme de la faiblesse, et il revient contre nous ! "Le roi syrien alla chercher un autre roi et, ensemble, ils attaquèrent à nouveau Israël. David comprit ce qui se passait, assembla tout Israël, passa le Jourdain, attaqua et eut la victoire.
Tous les rois virent ce qu’Israël savait faire et firent la paix avec lui." Nous voyons clairement que nous ne pouvons avoir la paix avec nos voisins que lorsque nous avons la victoire ! "Et ils servirent Israël. Et Aram cessa définitivement de se mettre du côté des Bnei Amon pour attaquer Israël." Tant que nous leur tendrons la main, il n’y aura jamais la paix avec eux, car ils ne comprennent et ne respectent que la force.

 

La vidéo du cours à visionner jusqu'à la dernière minute:Cliquez ici

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 14:36

Monsieur le Directeur de l'école publique Fagon Paris XIIIème,

Monsieur,

Je voudrais vous faire part de ma profonde préoccupation pour un évènement organisé hier soir dans l'école dont vous assurez la direction, cet évènement à caractère politique n'a pas à se dérouler dans l'enceinte d'une école publique laïque.

 

Affiche de l'évènement

 

Information communiquée par l'article suivant:

 

L'école publique rue Fagon dans le XIIIème à Paris va devenir une haut lieu de la propagande islamo-palestinienne!

 

Depuis des années une dérive sournoise a gangrénée une grande partie de la population française qui reçoit par le biais des médias aux ordres, une vision tronquée de l'actualité, cette désinformation est motivée par la Dhimmitude des dirigeants français (de tous bords politiques confondus) qui ne veulent absolument pas déplaire au Qatar grand argentier de la France, qui est en déconfiture financière.

En tant qu'enseignant chevronné, puisque vous êtes Directeur, vous aurez à cœur j'en suis persuadé de profiter de l'information que je viens de vous communiquer afin d'en informer les enseignants de votre école et de votre connaissance.

Afin que le message connaisse une audience élargie, j'en fais part à l'Inspection académique, au Ministre de l'Éducation Nationale, ainsi qu'au Premier Ministre, et au Président de la République.

Je reprendrai également son contenu sur mon blog http://les-francophones-d-israel.over-blog.com/ que je vous engage à parcourir, il vous donnera une autre version de l'actualité mal commentée par les chaînes de télévisions, les radios, et autres médias écrits.

Dans l'attente, je vous prie d'agréer Monsieur, mes salutations les meilleures.

Eli LAIK

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 13:26

Madame,

 

A l'occasion du récent gala de Keren Hayesod à Genève, vous avez demandé à Nicolas SARKOZY d'intervenir devant un parterre de donateurs, pour cette prestation, vous avez déboursé la modique somme de 150.000 Euro, ce qui est peu eu égard à la notoriété de votre intervenant qui aurait pu délivrer d'excellents conseils d'économie nationale ou d'entreprise à des auditeurs tout acquis à ses thèses.

 

Permettez-moi de vous faire part de ma profonde préoccupation devant les dérapages auquel N. SARKOZY s'est livré à l'occasion de son intervention devant cet auditoire,  les termes employés me paraissent pour le moins inappropriés.

 

- Attaque en règle du gouvernement israélien accusé "d'enfermer l'État hébreu dans les murailles de Jéricho".

- "La diaspora, et la communauté internationale doivent faire pression auprès de l'État d'Israël pour l'obliger à reprendre les négociations avec les Palestiniens".

 

Les termes me paraissent inappropriés:

1) Car il s'agissait d'un gala de soutien à Israël en vue de récolter des fonds dans un but caritatif, attaquer le récipiendaire de ces fonds pouvait entrainer un recul des donateurs, je ne pense pas que ce soit l'effet que vous avez recherché.

 

2) Les donateurs pouvaient penser que le meilleur ami d'Israël de Mai 2007, aurait résisté au lavage de cerveau imposé par le Quai d'Orsay à chaque Président de la République Française dès sa prise de fonction.

 

3) En tant qu'ancien Premier Magistrat, il est tenu à un devoir de réserve surtout aupès d'un pays ami et allié de la France.

 

4) Nous sommes en phase de constitution de gouvernement, la règle "on ne tire pas sur une ambulance" doit être de rigueur, l'immixion dans les affaires intérieures d'un pays ami et allié est intolérable.

 

5) Nicolas SARKOSY que j'ai ardement soutenu lors de la campagne des Présidentielle comme le seul apte à gérer les affaires économiques de la France dans la conjoncture difficile qu'elle connaissait, nous a néanmoins démontré ses capacités de nuisance dans les affaires internationales:

 

- D'une part lors de l'intervention de Côte d'Ivoire visant par le biais d'élections truquées à évincer ensuite manu militari un Président, au  bénéfice d'un Islamiste notoire.

 

- D'autre part, mal conseillé par notre Play Boy national, il a entrainé la Grande Bretagne et les États Unis dans l'aventure libyenne dont la conséquence fut l'éparpillement de l'arsenal de Khadafi, et l'émergeance des islamistes.

 

- En outre, son feu vert lors du vote à l'Unesco était le prélude à sa vision du conflit.

 

6) Les électeurs israéliens ont été appelés aux urnes prématurément car le vote du budget ne pouvait intervenir dans cette période précédent les élections. Ils viennent de voter à une forte majorité qui s'est déterminée pour un tournant social, qui ne peut être amorcé qu'après le vote du budget 2013.

 

Le peuple est souverain, il s'est désintéressé des affaires étrangères (Egypte, Syrie, Liban, Iran) pour lesquelles Israël n'a pas de possibilité d'intervention diplomatique.

 

Il a également abandonné l'idée d'un accord de paix à tout prix, échaudé par le retrait unilatéral de Gaza qui n'a amené que pluie de roquettes nécessitant l'intervention de Tsahal dans deux guerres défensives dont nous nous serions passés.

 

La rupture des accords de Camp David à l'initiative des Arabes de Ramallah qui n'ont eu de cesse de nous diaboliser, et dont le point d'orgue a été la demande de reconnaissance à l'Onu, ce qui était non seulement un cas de rupture des accords d'Oslo, mais en outre un Casus Belli qui demanderait le raccompagnement outre Jourdain de tous les ardents partisants de cette action, dont leur chef Abou Mazen vient encore de se distinguer en renouant avec Khaled Meshal premier terroriste du Hamas.

 

Avec qui les instances internationales veulent-elles que nous discutions, et de quoi?

 

Chère Madame pour toutes ces raisons, je pense que votre choix n'était pas le meilleur, et que votre argent aurait été mieux employé si vous l'aviez versé directement à Keren Hayessod.

 

Si vous le souhaitez pourquoi n'organisez-vous pas un débat contradictoire sur ce sujet entre N. SARKOSY et un intervenant qualifié en prévenant les invités de la teneur du débat?

 

Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de ma considération.

 

Eli LAIK

 

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 09:41

Tout le monde se souvient des inénarrables facéties de Louis de FUNES dans la série des Gendarmes. Un nouveau volet est en cours de tournage en Afrique, avec dans le rôle du Chef de Brigade Normal 1er, dans celui du Maréchal des Logis Chef Cruchot, Jean-Yves Le Drian, tout droit venu de la brigade de Lorient.

 

Après une brève mission avortée en Somalie, il a bénéficié d'une session de rattrapage au Mali. Fort de ses aventures à New-York, il a obtenu l'aide américaine pour le transport des troupes aussi disparates que nombreuses venues  de toute l'Afrique, ces troupes ne sont pour la plupart que des faire valoir, sous équipées mal formées elles sont incapables d'assumer une simple mission de police, seules les troupes nigériennes sont opérationnelles, les Français seront donc en première ligne quoiqu'ait promis depuis des mois Normal 1er roi de la pirouette.

 

A longueur de journée, les téléspectateurs ont droit à un rapport circonstancié fourni par le SIRPA, pour cause d'interdiction de journalistes sur tout le secteur des combats, aucun d'eux ne s'est plaint de ce blocus de l'information, bien au contraire économisant leurs frais de fonction qui leur seront malgré tout abattus à hauteur de 30% sur leur prochaine déclaration de revenus (Merci Normal 1er), ils ne tarissent pas d'éloges pour l'action entreprise.

 

Les images allouées au compte goutte par le SIRPA montrent en boucle des camions de troupe roulant dans la savane. Hier, ils ont eu droit à l'accueil d'un colonel malien par un militaire français qui après l'avoir salué l'a autorisé!!! à poursuivre son chemin vers Gao qui venait d'être pacifié par les troupes françaises, on nous montre l'accueil délirant de la population délivrée, mais aucune image des combats, on nous cache les victimes islamistes, et surtout les dégâts collatéraux.

 

Comme cette information est hermétiquement verrouillée, il paraît utile que les Français sachent que 20 frappes ont été effectuées lors d'une vingtaine de sorties des avions français au cours des dernières 36 heures. Les contribuables apprendront au passage qu'ils ont participé à l'effort d'éradication du terrorisme islamiste au Mali à hauteur de cinq millions d'Euro pour le week-end (250.000 € par missile), ce montant n'incluant pas le coût de vol des avions.

 

Les Japonais qui ont payé un lourd tribu lors de la prise d'ôtages d'In Anemas, par les alliés des terroristes Maliens voulant instaurer la Charia, seront heureux de savoir que la maison du leader islamiste d'Ansar Dine, Lyad Al Ghali a été épargnée par les frappes "serait-ce dans un but humanitaire"?

 

Il faut rappeler que lors de la première journée d'intervention, plus de 140 civils maliens avaient été les victimes collatérales des frappes françaises à plus de 6.000 km de Paris, en comparaison, au cours des 10 jours de l'opération Colonne de nuée, 1500 frappes avaient été effectuées à Gaza haut lieu du terrorisme islamiste avec qui nous avons une frontière commune, voir ici le bilan.
  

Le collègue de notre Gendarme national, grand Négociateur en Chef ne tarit pas d'éloges sur le travail accompli pour la défense de la liberté contre le terrorisme au Mali. Soit il souffre de schizophrénie, soit de sénilité, ce qui est très grave pour la France. Un accueil glacial lui avait été réservé lors de sa visite en Israël du mois de novembre, son renvoi dos à dos des agresseurs et des agressés n'avait pas été accepté à Jérusalem Capitale unique et indivisible de l'État juif d'Israël.

 

Une des règles importantes de la Torah, c'est de ne pas utiliser des poids amoindris afin d'effectuer une mesure qui nuirait à autrui. Israël n'accepte pas ce deux poids deux mesures, Notre combat contre le terrorisme islamiste à Gaza ou en Judée et en Samarie, est identique à celui mené par la France en Afrique.

 

 

 

Eli LAIK

 

 

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