La Crise Grecque, et les accords européens

Nous voyons les évènements se précipiter en Grèce, à chaque nouvel apport de capitaux, les européens exigent en contre partie un traitement drastique sur les dépenses.

La Grèce vient d’annoncer un énième plan d’austérité avec des retraites diminuées, de 20% le salaire minimum raboté ramené à moins de 600€. Immédiatement les Grecs sont  descendus dans la rue et ont mis Athènes à feu et à sang.

A l’analyse du programme électoral de Marine Le PEN, il s’agit de faire sortir la France de l’Euro pour revenir au Franc qui serait dévalué de 25% (dans un premier temps). Immédiatement les prix des produits importés connaîtraient un bon de 33%. Ce qui veut dire que les salariés qui se battent pour l’augmentation de leur pouvoir d’achat devront obtenir au moins 35% d’augmentation. Je vous laisse juges de cette voie sur laquelle la candidate veut entrainer la France.

François HOLLANDE pour sa part nous entraine dans des délires sans fin, il veut purement et simplement renégocier les récents accords que Nicolas SARKOSY a obtenus après des semaines de négociations avec un résultat enlevé à l’arraché. 27 pays sont signataires de ce traité.

Depuis quand un Président de la République remet-il en cause des traités internationaux ? Où prend-il ses idées ? La France n’est pas une République bananière.

Le seul cas comparable qui se présente aujourd’hui est celui des voix de certains Egyptiens qui veulent remettre en cause le traité de paix qui les lie à Israël depuis 1979, ce qui serait un Casus belli, car lors de ce traité de paix, Israël a rendu le Sinaï d’une superficie 3 fois supérieure à Israël, contenant des puits de pétrole. Le Conseil de sécurité de l’Onu est le garant de ce traité.

Dans cette affaire François HOLLANDE s’est complètement déjugé, ayant attiré de la part d’Angéla MERKEL un cinglante fin de non recevoir.

Eli LAIK